Plusieurs jours avant les élections européennes de 2019, certains candidats britanniques partisans du Brexit ont été les cibles d’une attaque d’un genre nouveau : le jet de milk-shake. À l’occasion de votre prochain séjour linguistique en Angleterre, LEC revient sur ces assauts à coups de boissons lactées.
Quand McDonald’s annonce la prohibition du milk-shake
Le vendredi 17 mai, le McDonald’s d’Édimbourg édictait une interdiction d’un genre nouveau : la vente de milk-shakes était suspendue pour la soirée. Sur une affichette, la direction s’en justifiait de la façon suivante : « [Cette interdiction] est due à une demande de la police relative à des événements récents« .
Robinson, Benjamin, Farage : les victimes du milk-shake
Mais que s’est-il passé pour que la police britannique exige de McDonald’s la suspension momentanée de vente de boissons frappées à base de lait ? La réponse, c’est celle-ci : les milk-shakes semblent être devenus la nouvelle arme des militants britanniques contre les candidats pro-Brexit aux élections européennes. En effet, ils sont plusieurs à avoir été arrosés :
- Tommy Robinson, conseiller du parti UKIP, a vu son visage recouvert de lait lors de sa visite d’un quartier sensible du nord-est de l’Angleterre
- Carl Benjamin, représentant du même parti, a goûté à 4 reprises à la fameuse boisson
- Nigel Farage, le fondateur du Brexit Party, a été pris pour cible lors d’un meeting à Newcastle
Le lactose, stars des réseaux sociaux
Au Royaume-Uni, le milk-shake est donc devenu un objet incontournable de la récente campagne électorale, et a même obtenu son propre hashtag sur les réseaux sociaux : #LactoseAgainstIntolerance. Comprendre : « le lactose contre l’intolérance« …