Vous vous apprêtez à vivre les premières heures de 2019 dans la nation la plus septentrionale du Royaume-Uni ? Oubliez la Saint-Sylvestre : les Écossais ont une expression bien à eux pour désigner le réveillon du 31 décembre. Et cette fête, c’est Hogmanay ! À l’occasion de votre séjour linguistique en Écosse, l’organisme LEC vous présente cette coutume peu connue de notre côté de la Manche.
L’étymologie opaque d’Hogmanay
Les origines de Hogmanay – aussi appelée A’Challuinn en gaélique écossais – remonteraient aux fêtes païennes du solstice d’hiver chéries par les Vikings ; en revanche, l’étymologie précise du terme continue de diviser. Une illustration ? Si aujourd’hui, l’expression désigne bien le dernier jour de l’année, elle était autrefois employée pour qualifier la galette d’avoine distribuée aux enfants qui patrouillaient les rues pour fêter la nouvelle année.
Une maison et une cheminée propres pour Hogmanay !
En Écosse, les sujets de Sa Majesté participent à de nombreuses traditions pour perpétrer la tradition d’Hogmanay. L’un des rituels consiste à… nettoyer sa maison et à enlever de l’âtre de sa cheminée, les cendres qui y restent. Une manière de symboliser la sortie de l’ancienne année et l’entrée dans la nouvelle !
Un nouvel an tout feu, tout flamme !
En outre, les feux, torches et feux d’artifice occupent une place prépondérante dans la célébration. Ils renvoient chacun à l’idée de repousser les « esprits diaboliques ». Enfin, la tradition du first-foot est elle aussi observée : la première personne à passer le seuil de votre porte pendant Hogmanay doit amener gâteaux et sablés pour porter chance au foyer dans lequel il vient d’entrer !