+ 9 avril 2015

On pourra bientôt pédaler dans les métros abandonnés de Londres

Faire du vélo dans les rues de Londres, c’était déjà possible – à condition de rouler sur la route, et non sur les trottoirs. Mais en faire dans les tunnels de métro abandonnés de la ville, ce sera aussi bientôt une alternative ! Qui sait : ce sera peut-être le cas lors de ton prochain séjour linguistique à Londres ? Précisions.

London Underline

Le projet a tout du canular dont seuls les sujets de Sa Majesté ont le secret. Pourtant, il n’en est rien : il a même déjà un nom de baptême, London Underline, et vient de remporter le trophée du meilleur concept lors des derniers London Planning Awards.

Les pour…

L’ambition du projet que tu découvriras peut-être plus en détails lors d’un prochain séjour linguistique à Londres ? Métamorphoser d’anciens tunnels inutilisés du métro londonien… en pistes cyclables et trottoirs. Et ce n’est pas tout ! La route utilisée par piétons et cyclistes serait en revêtement cinétique. Quèsaco ? Tout simplement un matériau qui produit de l’électricité grâce à la friction – autrement dit, lorsque l’on marche ou roule dessus. Une route verte, une route écolo, si tu préfères. Derrière ce projet se cache une autre finalité : redonner un peu d’air à une ville qui, aux heures de pointe, voit certains de ses quartiers en proie à des embouteillages.

… et les contre

Mais voilà : aussi palpitant et glamour le plan London Underline puisse-t-il paraitre, il n’est pas pour autant du goût de tous. The Guardian, le célèbre quotidien britannique, y va même de sa petite pique. « Personnellement », écrit l’un de ses journalistes, « si j’essayais de trouver un chemin sans embouteillage pour atteindre la rive sud de Bloomsbury, je n’aurais pas envie de louer un Boris Bike [l’équivalent londonien des Vélib parisiens] au niveau de la plateforme de la station Holborn, de pédaler pendant cinq minutes dans un tunnel, de garer le vélo à nouveau, de prendre un ascenseur jusqu’à la surface, puis de louer un autre Boris Bike pour être forcé de l’amener à pied de l’autre côté d’un pont ». Et ce journaliste n’a peut-être pas tout à fait tort

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