Dans trois jours sortira sur les écrans français le très attendu film Inherent Vice, dont l’action se situe à Los Angeles. Alors quoi de mieux comme sujet culturel, avant ton prochain séjour linguistique à Los Angeles ?
Le surdoué Paul Thomas Anderson aux commandes
Derrière Inherent Vice se cache le 7ème film de Paul Thomas Anderson, metteur en scène chéri et surdoué d’Hollywood, à qui l’ont doit déjà Hard Eight, Boogie Nights, Magnolia, Punch-Drunk Love, There Will Be Blood et The Master.
Quand Paul Thomas Anderson adapte du Thomas Pyncheon
Pour son nouveau long-métrage, le réalisateur s’est attaqué à un livre réputé comme inadaptable de Thomas Pynchon, auteur américain récompensé notamment en 1974 par le National Book Award pour son roman L’Arc-en-ciel de la gravité.
Une enquête menée par Doc Sportello
Œuvre fleuve, absurde, indigeste pour certains, envoutante pour d’autres, le film est centré sur Doc Sportello, détective privé interprété par Joaquin Phoenix. Lorsque son ex-petite amie surgit un beau jour en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire mais qu’elle craint qu’une conspiration ne porte préjudice au nabab, l’enquêteur va enquêter. Enfin, va au moins essayer…
Dans le Los Angeles des late 1960s
Pourquoi regarder Inherent Vice avant son séjour linguistique à Los Angeles ? Parce qu’il nous plonge dans la toute fin des très psychédéliques années 1960, en jonglant sans cesse entre la comédie et le policier. Parce qu’il jouit aussi d’un casting quatre étoiles constitué, outre son personnage principal, de :
- Josh Brolin
- Owen Wilson
- Reese Witherspoon
- Benicio Del Toro
Et les costumes, alors ?
Craquer pour Inherent Vice, c’est enfin rendre hommage comme il se doit aux costumes du film, et particulièrement au style de Doc Sportello. Le chef costumier a déclaré s’être inspiré du look de l’époque du célèbre chanteur de folk Neil Young, à la fois « débraillé, relax, nerveux et cool, sans chercher à l’être ». Tout est dit !