Pense à l’Espagne et tu songeras irrémédiablement au Real Madrid et au FC Barcelone, aux tapas, à la siesta, peut-être… et au flamenco. Difficile, en effet, de faire danse plus stéréotypée que celle-ci ! Avant ton prochain séjour linguistique en Espagne, faisons le point sur cet indétrônable symbole de nos amis transpyrénéens.
Chaque Espagnole à une tenue de flamenco dans sa garde-robe : vraiment ?
À en écouter certains, toute Espagnole digne de ce nom cacherait dans son placard, entre un Levi’s et une paire de Converse, une grande robe rouge à volants. On se sent un peu obligé de tordre le coup à ce cliché : c’est malheureusement un peu éloigné de la réalité !
L’Andalousie, berceau du flamenco
D’abord parce qu’il faut descendre jusqu’en Andalousie pour véritablement pénétrer le cœur du flamenco. Séville, Cordoue, Grenade ou encore Malaga : sorties de la région la plus au sud du pays, le flamenco a une sérieuse tendance à s’essouffler – sauf pour les touristes en quête d’une bonne dose de dépaysement.
Cante, baile et toques
Mais que les plus optimistes ne perdent pas espoir : le flamenco n’en demeure pas moins vivant. Issu d’une tradition remontant à l’Antiquité, il s’organise autour de trois grands pans :
- le chant (ou cante)
- la danse (ou baile)
- la guitare (ou toques)
Le flamenco : un art aux multiples déclinaisons
Quant à ceux qui pensaient connaitre tout du flamenco après avoir assisté à un ou deux récitals, qu’ils se détrompent : il existe des centaines de genres de morceaux différents !