Pour le rituel d’aujourd’hui, on a décidé de te faire voyager un peu (enfin, euh, beaucoup, même)… dans le temps : on t’embarque vers l’Antiquité romaine et les Saturnales, célébrations pas comme les autres où les esclaves et les maîtres échangeaient leurs rôles…
Saturne à l’honneur
Avant l’apogée du christianisme, les fêtes païennes étaient monnaie courante dans l’actuelle Italie, à l’instar des Saturnales (ou Saturnalia en latin), célébrations hivernales animant la ville aux sept collines du 17 au 24 décembre. Le dieu de l’agriculture et du temps était mis à l’honneur, à travers d’immenses réjouissances populaires.
Les origines du carnaval
Mais le meilleur réside dans le chamboulement (éphémère) des rapports sociaux de l’époque : pour célébrer le solstice d’hiver, les esclaves remplaçaient leurs maîtres… et réciproquement. C’est également dans ces Saturnales que l’on trouve l’origine de notre actuel carnaval : lors des banquets organisés, on ne revêtait plus la toge, mais la tunique, vêtement des pauvres et des esclaves.