Que ce fût dans le métro, dans le bus ou à l’aéroport avant de partir en séjour linguistique, vous avez dû voir, ces dernières semaines, un jeune à mèche, une trentenaire BCBG ou un papi au look d’érudit plongés dans le dernier ouvrage de Dan Brown : Inferno. Et puisque notre organisme est spécialisé dans l’anglais, l’allemand et l’espagnol, on a envie de vous raconter l’histoire de sa traduction…
Enfermés dans un bunker à Milan
Car ce qu’il faut savoir, c’est que la sortie mondiale d’Inferno a été préparée dans le plus grand secret et entourée de mesures de sécurité quasi militaires. A Milan, une équipe de traducteurs étrangers a été regroupée du 18 février au 5 avril dans un camp que ces polyglottes ont surnommé « le bunker » : ça annonce la couleur !
Des règles strictes pour ces traducteurs internationaux
Cet espace d’environ 200 m2 a été aménagé au sous-sol du siège de la multinationale Mondadori (l’éditeur de Dan Brown en Italie). Pour les traducteurs, pas question de révéler aux proches le motif de leur réclusion milanaise, ni d’entrer en contact avec les 400 employés de l’immeuble et enfin, obligation formelle de faire scanner chaque jour un badge spécial à la guérite tenue par un garde armé !
Sept jours sur sept au labeur
Ces traducteurs de plusieurs pays ont dû travailler sept jours sur sept, de 10 heures du matin à 11 heures du soir, pour terminer leur labeur dans les délais. Les ordinateurs étaient entièrement nettoyés, pour éviter tout risque de piratage. Au final : un best-seller en puissance traduit en plusieurs langues, qui viendra s’ajouter aux 200 millions d’ouvrages déjà vendus par Dan Brown…